Peau d'orange : comment l'éliminer durablement ?

Comment traiter efficacement la peau d’orange grâce à la médecine esthétique ?

Page rédigée par Dr Emma Lavocat, mise à jour le 16 mai 2022

Causant des aspérités jugées disgracieuses à la surface de l’épiderme, la peau d’orange concerne de nombreuses femmes. Certains traitements en médecine esthétique permettent heureusement d’améliorer considérablement ce défaut cutané récurrent.

Découvrez ci-dessous les explications du Docteur Emma Lavocat, médecin esthétique au sein d’Anthèse, cabinet de chirurgie et médecine esthétique à Bordeaux.

Qu’est-ce que la peau d’orange ?

La peau d’orange (ou capitons) correspond à l’apparition de dépressions au niveau de l’épiderme, conférant à la peau un aspect capitonné et granuleux rappelant l’écorce des agrumes. Dans le jargon médical, on parlera plutôt de cellulite pour désigner ce phénomène.

Sur le plan anatomique, cette anomalie provient d’une compression excessive des cellules adipeuses situées sous la peau. Celle-ci survient généralement suite à un durcissement des fibres sous-cutanées (septas fibreux), parfois accentué par une augmentation du tissu adipeux. Les cellules graisseuses deviennent alors visibles en surface de l’épiderme, plus particulièrement au niveau des fesses et des cuisses (faces extérieures et intérieures).

Bien que bénigne, la peau d’orange n’en reste pas moins préjudiciable sur le plan esthétique, et plus spécifiquement lorsque la personne est dévêtue. Dans certains cas plus sévères (comme la cellulite fibreuse), la palpation devient douloureuse.

L’objectif est donc de neutraliser au maximum ces irrégularités afin de retrouver une peau plus lisse et plus ferme.

Qui est touché par la peau d’orange ?

L’aspect peau d’orange concerne quasi exclusivement les femmes. La raison est avant tout génétique. En effet, les hommes ne présentent pas la même disposition des fibres sous-cutanées : elles sont longitudinales, empêchant théoriquement la formation de cellulite. À l’inverse, la femme possède des fibres croisées qui favorisent la saillie de ces bosselures.

En particulier, la cellulite fibreuse (incrustée et durcie) et la cellulite aqueuse (liée à une rétention d’eau) sont génétiquement déterminées. Elles demeurent néanmoins favorisées par une mauvaise hygiène de vie.

Comment se débarrasser de la peau d’orange ?

Les traitements pour éradiquer la peau d’orange sont de trois types.

Sur le plan personnel, des mesures hygiéno-diététiques peuvent déjà sensiblement améliorer la situation. Celles-ci comprennent une pratique sportive hebdomadaire, une hydratation journalière correcte (1,5 L d’eau par jour au minimum), une alimentation équilibrée et une éviction maximale des toxiques (tabac, alcool…).

Sur le plan paramédical, un drainage lymphatique et/ou des massages aident à lutter contre la rétention d’eau. Une fois celle-ci régulée, on constate généralement une diminution de la tension des fibres sous-cutanées. La cellulite devient alors moins visible.

Sur le plan médical, certaines approches thérapeutiques participent également à éliminer la peau d’orange. Elles sont d’ailleurs souvent proposées de façon conjointe :

  • la radiofréquence, qui repose sur le passage d’un courant électrique transcutané, contracte et remet les fibres de la peau en bonne position, réduisant ainsi les capitons ;
  • les ondes de choc se focalisent davantage sur le drainage lymphatique et l’élimination des toxines locales.

La technologie Cellfina, qui consiste en une section des fibres sous-cutanées, n’est peu voire pas utilisée. Elle demeure en effet douloureuse (même sous anesthésie locale) et offre des résultats peu durables.

Il n’existe en revanche aucun traitement chirurgical permettant de vaincre la peau d’orange.

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