Page rédigée par Dr Romain Lavocat, mise à jour le 13 mai 2022
Si les fesses plates ou tombantes peuvent se révéler complexantes, un fessier trop généreux est parfois tout aussi difficile à assumer. Nombre de patients souhaitent ainsi maigrir des fesses pour enfin s’accepter pleinement. Découvrons les techniques disponibles en médecine esthétique pour remédier à cette problématique récurrente.
Découvrez ci-dessous les explications du Docteur Romain Lavocat, chirurgien esthétique au sein d’Anthèse, cabinet de chirurgie et médecine esthétique à Bordeaux.
La fesse correspond en anatomie à la zone galbée de la partie centrale du bassin. Celle-ci combine des structures musculaires (grand fessier, moyen fessier et petit fessier) et des tissus adipeux.
Chez certaines personnes, on relève une concentration plus marquée en adipocytes (cellules graisseuses) au niveau du fessier, causant un volume glutéal trop conséquent. Les patients les décrivent ainsi comme « grosses » et disgracieuses.
Si la mode des fesses bien galbées s’est progressivement imposée à travers les médias sociaux, un fessier trop marqué n’est pas toujours synonyme de bien-être. Réflexions désobligeantes ou difficultés vestimentaires peuvent conduire à une mésestime de soi, aboutissant in fine à une véritable souffrance psychologique.
Différents paramètres influent sur le volume des fesses :
Il existe à ce jour peu de techniques médicales disponibles pour perdre des fesses.
Les ondes électromagnétiques focalisées comptent parmi les plus utilisées. Reposant sur le même principe que certains dispositifs d’imagerie médicale (IRM), elles permettent d’augmenter la contraction musculaire de manière supra-maximale. En d’autres termes, les muscles se contractent avec une intensité que la seule volonté ne peut déclencher spontanément. On assiste conjointement à un gain en volume des muscles fessiers et à une légère diminution du tissu graisseux – les muscles y puisant leur énergie pour se développer. Les séances suivent un protocole initial, puis sont entretenues ponctuellement durant l’année pour un résultat pérenne.
Cette technique est depuis récemment couplée à la radiofréquence. Un courant électrique passant à travers la peau chauffe les tissus profonds, entraînant une rétraction cutanée et une fonte de masse graisseuse sous l’effet de la chaleur. Les résultats de cette alliance semblent prometteurs.
Souvent confondue avec la fesse, la culotte de cheval fait l’objet d’un traitement différent. Sur cette zone occupant l’extérieur de la cuisse et du bassin, la cryolipolyse (coolsculpting) trouve toute sa pertinence. L’application d’un froid intense et prolongé autorise une destruction progressive de 25 à 30 % de cellules adipeuses en une seule séance. Cette méthode peut d’ailleurs être complétée avec une approche ondes électromagnétiques focalisées/radiofréquence.
Seule une évaluation médicale permet de définir le meilleur traitement, selon la quantité de masse graisseuse et la qualité de la peau du patient.
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