Page rédigée par Dr Romain Lavocat, mise à jour le 18 mai 2022
Toutes les femmes peuvent, un jour ou l’autre, être concernées par une ptose mammaire. Désignant médicalement la chute des seins, elle peut avoir différentes causes qui conditionnent le choix du traitement chirurgical. Découvrons quelles sont les solutions pour contrer cette poitrine tombante souvent source de complexes profonds.
Découvrez ci-dessous les explications du Docteur Romain Lavocat, chirurgien esthétique au sein d’Anthèse, cabinet de chirurgie et médecine esthétique à Bordeaux.
La ptose mammaire correspond à un affaissement des tissus glandulaires et graisseux des seins. Ceux-ci chutent alors progressivement vers le bas de façon plus ou moins prononcée. La poitrine apparaît tombante, avec des aréoles situées au niveau voire en-dessous du sillon sous-mammaire selon le degré de sévérité. Les seins qui tombent peuvent toucher toutes les femmes à tous les âges de la vie.
Cette anomalie mammaire cause bien évidemment un préjudice esthétique conséquent. Les patientes déplorent un décolleté trop vide et un galbe mal dessiné qui portent atteinte à leur féminité et à leur confiance en elles.
La ptose mammaire peut également dégrader la qualité de vie : beaucoup de femmes éprouvent ainsi un inconfort à l’habillement, lors d’une pratique sportive ou dans l’accomplissement des activités quotidiennes. Elle peut même entraîner des douleurs au niveau des épaules dues au poids des seins excessivement porté vers l’avant.
La ptose mammaire trouve trois grandes explications majeures :
La correction d’une ptose mammaire repose uniquement sur un acte chirurgical appelé mastopexie (ou lifting mammaire). Pour assurer sa pérennité, il demeure néanmoins essentiel de s’attaquer à la cause première de la poitrine tombante. Chaque cas présente donc ses spécificités.
Lorsque la chute des seins est provoquée par des seins trop gros (hypertrophie mammaire), le lifting doit s’accompagner d’une réduction mammaire afin de diminuer un volume glandulaire et adipeux trop important.
Si au contraire le sein semble vidé – à la suite d’une perte de poids ou une modification hormonale notamment – seul un lifting de la peau sera réalisé. Une prothèse mammaire est parfois utilisée conjointement si le volume mammaire est devenu trop faible pour permettre au sein de bien se tenir. L’objectif est de redraper le sein sur les parties centrale et haute de la poitrine pour contrer le relâchement cutané.
Bien qu’efficaces, ces opérations possèdent en contrepartie une rançon cicatricielle assez importante. Il convient donc de discuter en amont avec le chirurgien de la balance bénéfice-risque pour évaluer la pertinence de l’indication. L’intensité de la chute du sein doit en effet être suffisamment marquée pour compenser la présence potentielle d’une cicatrice définitive sur la poitrine.
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