Redessiner l’ovale du visage

Redessiner l’ovale du visage : quelles solutions contre l’affaissement du visage ?

Page rédigée par Dr Romain Lavocat, mise à jour le 10 mai 2022

Une mâchoire affaissée, un contour moins défini, une peau exagérément flasque : la perte de l’ovale du visage compte parmi les signes de l’âge les plus visibles et les plus complexants. Heureusement, il existe différentes techniques en médecine et en chirurgie esthétique pour contrer ce relâchement cutané et rajeunir notablement ses traits.

Découvrez ci-dessous les explications du Docteur Romain Lavocat, chirurgien esthétique au sein d’Anthèse, cabinet de chirurgie et médecine esthétique à Bordeaux.

Qu’entend-on par ovale du visage ?

Chez le sujet jeune, la morphologie de la face se compare usuellement à un triangle inversé : le menton définit la pointe et le haut des joues marque la base. Un bel ovale renvoie donc instantanément l’image d’un visage jeune, ferme et parfaitement reposé.

Avec le temps, parfois dès la quarantaine, les contours du visage perdent en netteté. Dans les cas les plus avancés, les fameuses « bajoues » tombent, donnant une apparence anormalement fatiguée et moins tonique. Le triangle juvénile harmonieux se renverse, le menton devenant la base. Le bas du visage prend ainsi un aspect communément jugé disgracieux, à l’origine de nombreux complexes.

Les causes du relâchement du visage ?

L’ovale du visage reste la zone souffrant le plus du vieillissement cutané. Généralement, ce relâchement est lié à la fonte des reliefs osseux du visage – notamment des pommettes – entraînant une chute de la peau au niveau des parties moyennes et basses de la face.

Le cou est également impacté : reculant avec l’âge, la mâchoire ne parvient plus à retenir la peau qui forme alors des cordes ou des plis typiques sous le menton.

Quelles solutions existent pour rétablir l’ovale du visage ?

Pour redessiner l’ovale du visage, trois types de solutions peuvent être envisagées. Elles sont respectivement d’ordre médical, paramédical et chirurgical.

En médecine esthétique, les injections d’acide hyaluronique corrigent un relâchement facial léger à modéré. Naturellement présente dans l’organisme, cette molécule se substituera à l’os et jouera le rôle de soutien interne afin de retendre la peau. Ce traitement ne conviendra cependant pas à un affaissement du visage très important. Une trop grande quantité d’acide hyaluronique serait alors requise, donnant un résultat peu naturel et non satisfaisant.

Dans une seconde approche, les appareils à radiofréquence agissent sur la remise en tension interne des zones cutanées. Par émission d’un courant électrique, ils stimulent la synthèse de collagène – substance conférant à la peau sa fermeté. Toutefois, ce procédé offre des résultats inégaux selon les types de peau, non reproductibles d’un patient à l’autre. À noter que des dispositifs à ultrasons sont parfois utilisés, mais ont moins prouvé leur efficacité.

Sur le plan de la chirurgie pure, le mini-lifting compte parmi les interventions les plus en vogue actuellement. Il s’affiche aujourd’hui comme une technique de référence, qui a largement perdu les caractères invasifs et néfastes qu’on lui attribuait il y a quelques années.

Si ces trois techniques peuvent théoriquement être appliquées séparément, le bon traitement repose davantage sur une combinaison judicieuse de chacune d’elles. C’est précisément ce qui conditionne l’amélioration globale de l’aspect de la peau et la redéfinition nette de l’ovale du visage.

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